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Sam Ghônfl L'Indéfiniment Prolongé

8 février 2005

Je suis un écrivain de talent

J'en étais à ma cinquième tasse de café noir sans sucre. Désormais, je pouvais me considérer comme un vrai écrivain en quête d'inspiration et qui se torturait les neurones pour trouver de quoi alimenter son blogue.

Je n'oubliais pas cependant de lire d'autres journaux de Canalblog et d'ailleurs et de les considérer comme de la merde (Eh oui ! Il ne faut pas que je perde la main, voyons !).
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17 janvier 2005

2005

Si je puis me permettre : J'emmerde l'an neuf. Je tenais à le faire avant la fin du mois, comme cela est de coutume.
26 novembre 2004

De l'inadaptation de l'intelligence

Et merde alors ! J'ai pleine conscience que je possède une intelligence bien développée, un certain savoir-faire dans plusieurs domaines et des goûts que j'estime raffinés. D'où vient alors que je ne puisse exceller sur mon blogue ou même dans la vie.

C'est là tout le drame. Être capable de parvenir à un degré poussé de conscience de soi mais continuer d'entretenir un décalage avec ce que l'on est réellement. Bordel de bordel, ceci me plonge dans un abyssal désarroi.

Pourquoi suis-je capable de rêver de choses belles, idéales, mais que concrètement, il m'est impossible de les atteindre. Je hais mon intelligence, je hais mes idéaux inaccessibles. J'exècre le premier plaisantin qui osera venir me donner une recette. Je le vomis d'avance et le voue, sans aucune autre forme de procès, aux gémonies.

Par ailleurs, je pisse à la raie de la réalité maussade et délétère qui nous parle du bonheur, mais ne nous permet pas de l'atteindre. J'emmerde la politique qui brille par son échec de nous conduire vers un monde meilleur. Un monde meilleur, ai-je dit ? Mais quelle idée à la con ! Et d'ailleurs, je crache mon gros mollard gorgé de mépris sur cette idée loufoque de bonheur et de félicité !

Je m'en vais chier sur la politique et ses chiens de politiciens qui nous endorment pour mieux nous abuser. Je les rejette en bloc. Et les religions et les dieux... Bah quoi ! Beaucoup ont inventé des dieux qui nous ont asservis et avilis. Maudits-soient-ils ! Les humains sont tous des salauds, sauf moi qui fais ce constat et qui n'en déprime que davantage. À quoi va me servir mon intelligence, après tout ? En quoi serais-je avancé d'être un être supérieur si c'est à me morfondre sans alter-ego ? Je préfère, dans ce cas, rejoindre ce troupeau d'humains et me considérer à mon tour comme un fieffé salaud.

Allez ! Pas de demi-mesures ! Moi, toi, eux, sommes tous de même constitution : des vauriens ! Pas un qui vaille mieux qu'un autre. Et voyez-vous, m'en rendre compte me remplis davantage de noirceur...

Allez, demain, peut-être, j'éructerai ma vindicative prose sur les huissiers, les chauffeurs de bus et ma maitresse...
7 novembre 2004

En direct des cabinets

Tiens, je viens de trouver une idée fabuleuse, ce soir. Je vais poster une note depuis les toilettes. Oui, car il n'y a pas de raison que je commette un propos à la hauteur des caniveaux et que je n'y joigne pas l'odeur. Alors aussitôt dit, aussitôt fait. Je m'installe confortablement sur le trône et pousse de toutes mes forces pour faire sortir ma merde... Vive le wifi.

Avec force concentration et détermination, je vous chie un beau petit billet, insipide... Vraiment à chier. Vous en voulez encore ?! Je suis votre obligé ! C'est tellement bon !

Quand je me balade de blogue en blogue, j'ai aussi l'impression d'aller de chiotte en chiotte. Certaines sentent mauvais la lavande artificielle, mais d'autres empestent la putréfaction fécale. Quelle délectation, je vous jure !
5 novembre 2004

Les blogues, quelle belle fumisterie

Beaucoup parlent des blogues comme d'un nouveau medium révolutionnaire de communication. Quelle belle et monumentale connerie ! A-t-on jamais vu pareil amoncellement d'excréments, livré en pâture à des milliers de lecteurs qui, comme d'avides charognards, se repaissent de la diarrhée verbale d'une majorité de blogueurs imbus de leur personne.

Une vraie bande de balletringues, ces écrivistes qui se prennent pour des Verlaine ou autres Baudelaire, dans leurs torchons nauséabonds. Ils ne sont que les couillons d'une poignée qui leur font croire qu'on devient quelqu'un en s'éditant ainsi.

Moi-même qui utilise l'outil que j'ai choisi de fustiger présentement, ne suis qu'un sale faux-cul, un fieffé connard, pas plus valeureux qu'un rat d'égout vecteur de la peste bubonique. Et toi, pauvre tache, qui lis ma merde, tu es encore pire que tout cela. Mais ne t'en va pas, j'ai besoin de toi pour exister... connard !
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4 novembre 2004

La fin du début

Tous les crétins qui ont un blogue ont, à un moment ou un autre, envisagé d'arrêter de pondre leur prose. Ceux qui l'ont fait, l'ont souvent fait dans un dernier message, empreint de pathos et de niaiserie. Et il faut croire que les aficionados de ce genre de littérature apprécient.

Comme la fin de ce blogue arrivera aussi un jour, j'aime autant le faire dès maintenant, par ce premier billet. Vous êtes donc avertis : vous seriez cons de penser qu'un blogue est éternel. Mais si cela peut vous faire plaisir, alors pleurez sur la disparition de celui-ci.
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